Mapplethorpe
Le Samedi à dix heures, l'exposition Mapplethorpe au Grand palais m'a fait apprécier pour la première fois le médium photographique. L'artiste, décédé en 1989, m'a aussi réconcilié avec le corps masculin. Ces figures fortes sont allégées par des tirages couleurs de fleurs. Par un accrochage très fluide, la rétrospective nous emmène parmi les thèmes chers au photographe : le corps-sculpté, la sensualité des fleurs, la religion, le sexe, les portraits. Une exposition vraiment surprenante !
Fontana
De même, le musée d'art moderne a aussi réussi son coup avec Lucio Fontana. Toute une réflexion entre la figuration et l'abstraction s'opère aboutissant aux concepts spatiaux. Peinture, sculpture, dessin et architecture, l'artiste explore plusieurs voies afin d'aboutir aux incisions et aux trous qui l'ont rendu célèbre. Cela va beaucoup m'apporter pour mon travail pictural. Les sculptures en céramique de Fontana m'ont donner envie de remodeler de argile. L'accrochage de l'exposition est là aussi très efficace, on se rend compte que la production massive de l'artiste est centrée sur un seul axe, le spatialisme.
L'Etat du Ciel
Le Palais de Tokyo, c'est vraiment le bordel. J'ai l'impression que "L'Etat du Ciel" a été choisi pour pouvoir exposer n'importe quoi. C'est dommage car il y a de très bonnes choses mais je n'aime pas la façon de les montrer. Mettre en place un labyrinthe de pneus pour créer un regroupement culturel autour d'une flamme éternelle... ça ressemble vraiment à un coup marketing et publicitaire. A côté de cet oeuvre signée Thomas Hirschhorn (assez conviviale, il faut l'avouer) au sein de laquelle j'ai pris mon déjeuner, on peut visiter Aujourd'hui le monde est mort, les dix fictions de Hiroshi Sugimoto qui sont, pour le coup, très divertissantes car l'artiste fait appel une foisonnante multiplicité d’œuvres. J'ai bien aimé aussi All that falls regroupant plein d'artistes autour du thème de la chute. On peut notamment y voir des pierres véritablement en lévitation, oeuvre assez déroutante.
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Tour Eiffel
Vers six heures, souhaitant me reposer un peu de l'art, j'ai décidé, comme c'était la première fois que je venais seul à Paris, de grimper au sommet de la Tour Eiffel. Une heure et demie d'attente en bas puis une demie heure entre les deux ascenseurs... et bien ça valait le coup ! j'ai pu y admirer l'unique coucher du soleil du jour de l'été et j''y ai même manger à la cafétéria.
The Clock 2
Je ne suis pas aller à ma chambre d’hôtel car je voulais retourner au Centre Pompidou voir The Clock à minuit, Beaubourg étant exceptionnellement ouvert toute la nuit pour le film. J'ai loupé minuit car il y avait de l'attente mais je suis resté jusqu'à deux heure du matin, l’œuvre paraissant finalement moins intéressante la nuit.
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