Aller à Paris
A sept heure moins dix,
je me retrouve au rond point à la sortie d'autoroute sans trop
savoir si c'est bien là que je doit attendre. La Volvo noire me
passe sous le nez, mais reviens après m'avoir reconnue. Ainsi je
quitte Tours en covoiturage. Sophie au volant est accompagnée de sa
fille qui pratique l'équitation. Je suis assis à côté d'une autre
étudiante qui va à Paris pour un entretien d'embauche dans une
piscine, elle est en fac de médecine. Après un arrêt sur une aire
de repos à Orléans, nous arrivons à Paris, porte d'Italie, vers
neuf heure. Ma voisine de trajet m'initie au métro et je la
quitte au niveau du Jardin des Tuileries.
L'Orangerie
Je ne dépense pas un
centime au Musée de l'Orangerie. Les Archives du Rêves
se déclinent en plusieurs thèmes, liés surtout aux artistes
romantiques. Voir toutes ces illustrations, ces dessins et ces
peintures me rassure profondément et m'encourage à produire
moi-même des aquarelles et des croquis. L'exposition est une vraie
déambulation parmi l'imaginaire des XIXème et XXème siècles. Le
dialogue entre les œuvres est efficace et chaque artiste a sa place.
Ceci-dit, malgré la magie, je n'ai pas pu m’empêcher de penser à
un marché avec cet accrochage académique mais la publication complète bien l'exposition en faisant un pont avec des artistes
contemporains, ces derniers ayant chacun leur manière "originale"
de faire écho aux rêveurs du passé. Ensuite viennent les Nymphéas,
toiles impressionnantes tapissant deux grands espaces ovales. Parcourir
ce lieu fourmillant de spectateurs, c'est plonger dans un cours d'eau
pictural !
Anime'girl
Ce
qui m'a le plus impressionné, ce sont les jeunes étudiantes
japonaises, chinoises ou coréennes. Je ne m'était pas préparé à
croiser en chair et en os les filles que je côtoie régulièrement
dans les animes, c'est à dire des adolescentes asiatiques en
uniforme. Jupes plissées, chaussettes, mocassins, blouses, nœuds
ou cravates, tout ça, je ne pensais pas le voir dans la réalité sinon
comme déguisement. A vraie dire, je m'en doutait bien après avoir
vu des documentaires et des films mais le voir en face de soi, c'est
différent.
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Modernités
plurielles
A
midi, j'ai mangé un sandwich en face de l'arbre aux voyelles de
Giuseppe Penone puis je suis allé au Centre Pompidou. Là aussi, je
n'ai pas dépensé un sous pour visiter la collection permanente
d'art moderne. Le long de cette exposition Modernités
plurielles, on admire l'art du
XXème siècle à travers tous les pays du monde. Cela permet de bien
introduire l'art contemporain que j'ai pu entrevoir par la suite.
J'ai eu aussi l'occasion de m'asseoir et de revoir en pensée mon
travail aux Beaux-arts, de prendre du recul en imaginant mes toiles
au côté de celles de Mark Rothko et de Simon Hantaï.
The
Clock
J'ai
dut enfin payer pour voir un extrait de deux-heures de The Clock de Christian Marclay, film
de vingt-quatre heures diffusé en continu et reprenant une
multitude de morceaux de cinéma dans lesquels apparaissent des
horloges et autres montres. Ce film est évidement réglé à l'heure
qu'il est, ce qui en fait une pendule pour cinéphiles.
Japan
erotica
Un
KFC,une visite à l'hôtel F1 et des voyages en métros blindés et
me voilà au Musée de l’Érotisme pour voir Japan Erotica.
Il s'agit d'exposer des artistes japonais peu connus venant de la
Vanilla gallery de Ginza à Tokyo. Cela m'intéresse principalement
pour les dessins et les peintures tout droit issus de la culture
japonaise. J'ai même voulu acheter une petite toile de Koyama Tetsuo
tellement j'ai été touché par la figure de cette jeune fille nue,
recroquevillée dans un cocon bleuté entouré de papillons...
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