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vendredi 27 juin 2014

Voyage à Paris, Vendredi 20 juin

Aller à Paris

     A sept heure moins dix, je me retrouve au rond point à la sortie d'autoroute sans trop savoir si c'est bien là que je doit attendre. La Volvo noire me passe sous le nez, mais reviens après m'avoir reconnue. Ainsi je quitte Tours en covoiturage. Sophie au volant est accompagnée de sa fille qui pratique l'équitation. Je suis assis à côté d'une autre étudiante qui va à Paris pour un entretien d'embauche dans une piscine, elle est en fac de médecine. Après un arrêt sur une aire de repos à Orléans, nous arrivons à Paris, porte d'Italie, vers neuf heure. Ma voisine de trajet m'initie au métro et je la quitte au niveau du Jardin des Tuileries.


L'Orangerie

     Je ne dépense pas un centime au Musée de l'Orangerie. Les Archives du Rêves se déclinent en plusieurs thèmes, liés surtout aux artistes romantiques. Voir toutes ces illustrations, ces dessins et ces peintures me rassure profondément et m'encourage à produire moi-même des aquarelles et des croquis. L'exposition est une vraie déambulation parmi l'imaginaire des XIXème et XXème siècles. Le dialogue entre les œuvres est efficace et chaque artiste a sa place. Ceci-dit, malgré la magie, je n'ai pas pu m’empêcher de penser à un marché avec cet accrochage académique mais la publication complète bien l'exposition en faisant un pont avec des artistes contemporains, ces derniers ayant chacun leur manière "originale" de faire écho aux rêveurs du passé. Ensuite viennent les Nymphéas, toiles impressionnantes tapissant deux grands espaces ovales. Parcourir ce lieu fourmillant de spectateurs, c'est plonger dans un cours d'eau pictural !



Anime'girl

     Ce qui m'a le plus impressionné, ce sont les jeunes étudiantes japonaises, chinoises ou coréennes. Je ne m'était pas préparé à croiser en chair et en os les filles que je côtoie régulièrement dans les animes, c'est à dire des adolescentes asiatiques en uniforme. Jupes plissées, chaussettes, mocassins, blouses, nœuds ou cravates, tout ça, je ne pensais pas le voir dans la réalité sinon comme déguisement. A vraie dire, je m'en doutait bien après avoir vu des documentaires et des films mais le voir en face de soi, c'est différent.

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Modernités plurielles

     A midi, j'ai mangé un sandwich en face de l'arbre aux voyelles de Giuseppe Penone puis je suis allé au Centre Pompidou. Là aussi, je n'ai pas dépensé un sous pour visiter la collection permanente d'art moderne. Le long de cette exposition Modernités plurielles, on admire l'art du XXème siècle à travers tous les pays du monde. Cela permet de bien introduire l'art contemporain que j'ai pu entrevoir par la suite. J'ai eu aussi l'occasion de m'asseoir et de revoir en pensée mon travail aux Beaux-arts, de prendre du recul en imaginant mes toiles au côté de celles de Mark Rothko et de Simon Hantaï.


The Clock

       J'ai dut enfin payer pour voir un extrait de deux-heures de The Clock de Christian Marclay, film de vingt-quatre heures diffusé en continu et reprenant une multitude de morceaux de cinéma dans lesquels apparaissent des horloges et autres montres. Ce film est évidement réglé à l'heure qu'il est, ce qui en fait une pendule pour cinéphiles.


Japan erotica

     Un KFC,une visite à l'hôtel F1 et des voyages en métros blindés et me voilà au Musée de l’Érotisme pour voir Japan Erotica. Il s'agit d'exposer des artistes japonais peu connus venant de la Vanilla gallery de Ginza à Tokyo. Cela m'intéresse principalement pour les dessins et les peintures tout droit issus de la culture japonaise. J'ai même voulu acheter une petite toile de Koyama Tetsuo tellement j'ai été touché par la figure de cette jeune fille nue, recroquevillée dans un cocon bleuté entouré de papillons...

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