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dimanche 13 janvier 2013

BERSERK

 Voici un manga très complet : épique, tragique, médiéval-fantastique, monstrueux, sombre, guerrier, magique, féerique, subtil, qui amène à réfléchir, enrichissant et même parfois libidineux.
Un de mes anciens fond-écran
 Seinen édité depuis les années 80 (au Japon), Berserk n'a cessé d'affirmer son originalité sous le trait époustouflant de Kentaro Miura, aussi le scénariste. Son personnage, Guts, condamné en sacrifice à la gloire de Griffith, son ancien compagnon d'arme, erre depuis lors sans vraiment de but, sinon la vengeance. C'est autour de cet être aux actions et pensées contradictoires que se forme un univers énormément riche et détaillé, accompagné d'une multitude de personnages ayant chacun leur propre histoire, tout aussi intéressante que celle qu'a traversé Guts depuis sa naissance. Ce paradigme reste cependant indispensable afin d'envisager l’ampleur des événements, des relations, des conséquences et des tensions qui rentrent en contact avec Guts.
  Le lecteur ne peut que être aspirer dès qu'il a lut les trois premiers tomes, après cela il lui sera difficile de revenir poser les pied sur Terre avant la lecture du dernier tome édité. Actuellement au tome 36, la publication de la série est cependant très lente, mais rien de très alarmant à la vue de tout ce que contiennent les deux premiers arcs.
Le début de la magie...

  Je n'ai jamais lu une autre œuvre aussi bien ficelée et composée. Le graphisme s'adapte à n'importe qu'elle situation tout en restant cohérent et le scénario se renouvelle s'en cesse, même si il a l'air de s'être fixé à un schéma depuis que le manga a beaucoup de succès. Le meilleur, c'est la puissance qui se dégage de Berserk lorsque le fond et la forme ne fond plus qu'un,... lorsque le récit et le dessin se confondent, se rencontrent, s'emmêlent, se repoussent, se balafrent et s'asservissent pour former une suite de maillons indestructibles, une tresse parfaite.

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